lundi 26 octobre 2015

Comment prendre rendez-vous à la Caf ?



Les allocataires qui souhaitent être reçus par un gestionnaire-conseil dans l’une des agences de la Caf doivent obligatoirement prendre rendez-vous


Deux moyens pour cela


  • 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, via le site internet www.caf.fr.

    Il suffit de s’y connecter en indiquant le code postal de sa commune de résidence,
    puis, dans la colone de droite cliquer sur « Contacter ma Caf » et « Prendre un rendez-vous ». Il ne reste plus qu’à sélectionner la raison de sa demande de rendez-vous. Lorsque le motif le nécessite, l’allocataire peut choisir le jour et l’heure qu’il souhaite parmi les disponibilités de l’agence sélectionnée

  • La demande de rendez-vous peut également être effectuée par téléphone,
    au 0810 25 92 10 (0,06 euro plus prix de l’appel), du lundi au vendredi de 9h00 à 16h00

    Le correspondant en ligne avec l’allocataire prend note de sa demande en lui indiquant qu’un personnel de la Caf va le recontacter pour finaliser sa demande de rendez-vous



Pour chaque rendez-vous, un code est donné à l’allocataire qu’il doit conserver afin de l’indiquer à la personne qui l’accueillera dans les locaux de son agence

Bientôt une garantie contre les impayés de pensions alimentaires sur l'ensemble du territoire ?



Le principe de cette garantie


En vue d’aider les parents isolés à la suite d’une séparation ou d’un divorce, l’article 27 de la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes a permis d’expérimenter pendant une période de 18 mois, à compter d’octobre 2014, un mécanisme de garantie contre les impayés de pensions alimentaires (Gipa) dans 20 départements, soit en faveur d'environ 750 000 allocataires

Ce dispositif se compose d’un ensemble de mesures, qui allie un soutien renforcé aux familles monoparentales et une responsabilisation accrue des débiteurs de pensions alimentaires impayées. Il participe ainsi à la lutte contre la pauvreté des enfants vivant dans une famille monoparentale

S’agissant du soutien financier renforcé, le dispositif Gipa permet le versement d’une allocation de soutien familial (ASF) différentielle aux personnes créancières de petites pensions alimentaires, c’est-à-dire d’un montant inférieur à celui de l’allocation de soutien familial, même lorsque celles-ci sont intégralement versées par le débiteur. De plus, cette prestation est versée dès le premier mois d’impayé de pension alimentaire (au lieu de deux mois d’impayés consécutifs exigés dans le droit commun de l’ASF)

Par ailleurs, la Gipa renforce les moyens à la disposition des Caf pour le recouvrement des pensions alimentaires impayées en étendant de six à vingt-quatre mois les échéances de pension alimentaire pouvant être récupérées au titre de la procédure de paiement direct


Les principaux résultats de l’expérimentation


Après seulement neuf mois de mise en œuvre (octobre 2014 à juin 2015), l’expérimentation de la Gipa donne déjà ses premiers résultats : 2 779 foyers bénéficiaires de la nouvelle ASF différentielle (complémentaire) sont dénombrés au titre de juin 2015, donnée à rapporter aux 22 000 décisions de justice fixant une contribution à l’entretien et à l’éducation de l’enfant inférieure au montant de l’ASF, chaque année. Si la tendance observée se confirme, la montée en charge est appelée à se poursuivre

Les allocataires apprécient le soutien financier supplémentaire que leur procure cette nouvelle prestation, même si sa prise en compte pour le calcul du RSA peut constituer un frein : certaines familles ont exprimé le souhait de ne pas faire valoir leur droit à l’ASF complémentaire en l’absence de gain financier

Le taux de recouvrement des pensions alimentaires avant expérimentation en utilisant le paiement direct classique (recouvrement de six mois d’arriérés et du terme courant) atteignant 46,7% pour le régime général, il devrait progresser avec l’aménagement de la procédure (recouvrement de vingt-quatre mois d’arriérés et du terme courant)

Dans le cadre de cette expérimentation, des séances d’information "Être parents après la séparation" ont été mise en place en direction d’une centaine de professionnels, au deuxième trimestre 2015, par le groupe projet national composé de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf), de la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole (CCMSA), du Centre national d'information sur les droits des femmes et des familles (CNIDFF), de l’Association pour la médiation familiale (APMF), de la Fédération nationale de la médiation et des espaces familiaux (Fenamef) et de médiateurs experts

En matière de soutien à la parentalité, l’intervention des organismes vise à accompagner précocement les parents, dans l’intérêt premier des enfants, en proposant une offre diversifiée de soutien au rôle et aux responsabilités éducatives

Au-delà du public bénéficiaire, l’expérimentation a d’ores et déjà réussi à fédérer, dans l’ensemble des vingt départements expérimentaux, les acteurs concernés par l’obligation alimentaire. Une réelle dynamique s’est enclenchée, notamment dans la structuration du partenariat des organismes avec la Justice, nourrie d’une meilleure connaissance mutuelle


Que prévoit le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2016 ?


Au vu des résultats positifs de son expérimentation, le projet vise à généraliser l’ensemble du dispositif à tout le territoire au printemps prochain


Alerte aux phishings




Régulièrement certaines personnes, allocataires ou non, reçoivent des courriels les invitant à se connecter sur des sites frauduleux et à indiquer des informations confidentielles les concernant

Régulièrement, la Caf reçoit des alertes de ses allocataires qui ont été destinataires de tels courriels. Le message d’aguichage leur promet de bénéficier d’une prestation d’un montant conséquent (plusieurs centaines d’euros) si elles communiquent l’intégralité des informations indiquées (état civil, compte bancaire et références complètes de leur carte bancaire, etc.). Certains phishings demandent en plus la photocopie intégrale de pièces d’identité

Il s'agit bien sûr d'escroqueries et la Caf avertit régulièrement ses allocataires afin qu'ils ne se laissent pas abuser







Quatre volontaires du service civique rejoignent la Caf des Hauts-de-Seine




Depuis le 5 octobre dernier et jusqu’au 31 mars 2016, quatre volontaires du service civique participent à la promotion du caf.fr et des téléprocédures

Ils ont en effet pour mission :
  • d’accompagner les allocataires dans l’utilisation du site internet caf.fr
  • de réaliser des actions de promotion du site caf.fr (présentation aux partenaires, tenue de stands sur les forums, etc.)
Aussi, ils peuvent intervenir lors d’opérations ponctuelles en direction des usagers (par exemple dans les résidences universitaires pour aider les étudiants à télédéclarer leur demande d’aide au logement)


Chiffre-clé




Sur les 262 050 allocataires que dénombrait la Caf des Hauts-de-Seine au 31 décembre 2014,
229 765 se sont connectés au moins une fois durant cette même année sur le site www.caf.f

Prise en charge des allocataires de la Caisse maritime d’allocations familiales (Cmaf) par les Caf




Les marins, qui relevaient de la Caisse maritime d’allocations familiales seront, au plus tard le 1er décembre 2015, gérés par la Caf dont dépend leur résidence

À compter du 20 décembre 2015, les Caf prenantes seront compétentes, y compris pour la gestion de l’antériorité (créances et rappels)

Les personnes concernées ont toutes été informées par la Cmaf, les invitant à mettre à jour rapidement leur dossier sous la rubrique « Mon compte » du caf.fr

Dans les Hauts-de-Seine, seuls quelques allocataires sont concernés


Nouvelle tarification pour le serveur téléphonique de la Caf




Depuis le 1er octobre 2015, une réforme des paliers tarifaires téléphoniques est intervenue pour tous les numéros permettant d’accéder à un service à valeur ajoutée (numéros courts de type 36XX et ceux commençant par 08)

Ainsi, depuis cette date, le numéro unique de téléphone de la Caf (0810 25 92 10) est facturé 0,06 euro auquel s’ajoute le prix de l’appel défini par le fournisseur d’accès de la personne appelante. Ce coût est identique que l'appel émane d’un poste fixe ou d’un téléphone mobile

Rappelons que ce numéro permet au public, 24 heures sur 24 et sept jour sur sept, l’accès au serveur vocal de la Caf et, du lundi au vendredi de 9 h 00 à 16 h 00, de joindre un téléconseiller

jeudi 22 octobre 2015

Un site internet pour l'observatoire de la précarité et du mal-logement des Hauts-de-Seine


L'observatoire de la précarité et du mal-logement dans les Hauts-de-Seine propose en ligne des données et des analyses sur les conditions de vie des populations

L'ouverture du site constitue le premier acte de l'association OPML92, créée le 18 juin dernier, afin de poursuivre et amplifier l'idée d'observatoire, lancée en 2013 dans le cadre de la campagne logement 92

www.precaritelogement92.fr/

jeudi 15 octobre 2015

Zoom sur la future prime d'activité


La prime d’activité, nouvelle prestation de soutien à l’activité ou d’incitation à la reprise d’activité, entrera en vigueur en janvier 2016

L'objectif que s'est donné la branche famille est de permettre à tout bénéficiaire de percevoir cette prestation dans des conditions optimales. Pour relever le défi, elle œuvre à la mise en place d'une démarche 100 % dématérialisée : des démarches exclusivement sur caf.fr, sans pièce justificative ; une évolution significative pour les allocataires qui voient ainsi leur relation avec la Caf simplifiée, sans être pour autant déshumanisée

En savoir plus

mercredi 14 octobre 2015

La Sécurité sociale a fêté ses 70 ans…

Dans le cadre des célébrations du 70ème anniversaire de la Sécurité sociale, la Caf des Hauts-de-Seine a participé à diverses manifestations




Le 30 septembre, elle était présente lors d'une opération de "street marketing" au Cnit à La Défense destinée à promouvoir les services en ligne des organismes de Sécurité sociale : Caf, Cpam, Cnav, Urssaf, RSI





Deux tables rondes se sont tenues, le même jour, à l’espace Landowski à Boulogne-Billancourt

La première, réunissant Fabrice Dorin, premier vice-président du conseil d’administration de la Caf des Hauts-de-Seine, Amaury de la Serre, administrateur au conseil d’administration de la Cnav, Patric Mourgère, président du conseil de la Cpam des Hauts-de-Seine, Bernard Noël, président du conseil d’administration du RSI Île-de-France Ouest et Patric Gapenne, vice-président de l’Urssaf Île-de-France, portait sur les valeurs de la sécurité sociale d’aujourd’hui

La seconde, mettait en présence Caroline Gugenheim, directeur de la Caf des Hauts-de-Seine, Coralie Petignier, directrice des agences Cnav de l’Ouest francilien, Alain Bourez, directeur de la Cpam des Hauts-de-Seine, Claire Ndiaye, directrice du pôle offre de service et santé du RSI Île-de-France Ouest et de Philippe Renard, directeur de l’Urssaf Île-de-France, portait sur les innovations et partenariats dans les Hauts-de-Seine

Julien Damon, professeur associé à Sciences Po, a animé ces deux tables rondes

Philippe Maffre, sous-préfet d’Antony et de Boulogne-Billancourt, a ouvert la séance placée sous le patronage de Marisol Touraine, ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes


Plus de 100 partenaires étaient présents (élus des communes, du Conseil départemental, représentants de la mission nationale de contrôle, des centres sociaux, des CCAS, de la Cramif, des associations…) et ont pu échanger avec les présidents et directeurs, notamment par le biais de SMS envoyés à l’animateur

Le 4 octobre, date de l’anniversaire de la Sécu, 60 salariés ont rejoint la course Odysséa en faveur de la lutte contre le cancer du sein





5 octobre : deux inaugurations dans le département


Le service d’accueil de jour éducatif (SAJE), situé 16 rue Gaston Appert à Villeneuve-la-Garenne, a été inauguré en présence de Yann Jounot, préfet des Hauts-de-Seine, Thomas Fauconnier, sous-préfet à la politique de la ville et à la cohésion sociale, Marie-Laure Godin, vice-présidente du Conseil départemental, Alain-Bernard Boulanger, maire de Villeneuve-la-Garenne, et de Odile Faussemagne, présidente de l’association Jean Cotxet

Géré par l’association Jean Cotxet, cet établissement inscrit des actions de soutien à la fonction parentale, en prolongement du lieu d’accueil, destiné à la prévention des ruptures scolaires et familiales

L’action s’adresse à des enfants de 5 à 12 ans, scolarisés de la dernière année de maternelle à la 6ème, ainsi qu'à leurs parents en situation de vulnérabilité sociale

Elle fait l’objet d’une aide financière de la part de la Caf des Hauts-de-Seine depuis 2007, au titre des réseaux d’écoute d’appui et d’accompagnement des parents

La Caf a aussi participé au fonctionnement à hauteur de 20 000 euros et de 9 000 euros pour l’équipement en matériel

Le même jour, le multiaccueil Pistache, 7 rue de la Gare à Issy-les-Moulineaux, a été inauguré en présence de Claire Guichard, maire-adjointe déléguée à la petite enfance, Sylvain Forestier, président de La maison bleue, et de Fabrice Dorin, premier vice-président du conseil d’administration de la Caf

Géré par la société La maison bleue, l’établissement dispose d’une capacité d’accueil de 17 places et de 22, à terme, dont 10 sont réservées à la commune et les autres aux salariés des entreprises partenaires du projet

La structure a bénéficié de la part de la Caf, d’une subvention d’investissement de 206 800 euros, prélevée sur le plan crèche pluriannuel d’investissement, représentant 47 % du coût du programme, et perçoit par ailleurs la prestation de service unique, servie par la Caf au titre de son fonctionnement

jeudi 1 octobre 2015

Signature d'un contrat ville entre la Caf et la ville de Colombes


Le contrat ville de Colombes pour 2015-2020 est un document de planification essentiel pour accompagner les projets de renouvellement urbain et traduire l'effort des partenaires pour accentuer leur implication auprès des habitants des quartiers populaires. Colombes comporte en effet trois quartiers considérés comme prioritaires et trois quartiers dits en "veille active"


La Caf est très présente dans cette démarche, en fournissant des données et en étant partie prenante des actions d'accompagnement des populations vers l'accès aux droits et aux équipements locaux. Le contrat se donne ainsi pour objectifs de pallier le déficit de modes d'accueil des jeunes enfants, de soutenir les parents dans leur rôle de premier éducateur de la famille, ou encore, d'agir sur l'habitat privé